Quelle joie de rentrer des cours et de recevoir un mail comme quoi un nouvel écrit est là, prêt à être lu (surtout que je l’attendais depuis longtemps avec ta boulette de samedi comme tu l’as dit haha) !

Et puis, quel plaisir de le lire car c’est un sujet qui me touche beaucoup et qui me remets en question à certains moments. J’ai particulièrement aimé cette phrase-ci : « Combien de fois t’es-tu dis que les choses étaient graves, combien de fois elles l’étaient vraiment ? » Quand on y réfléchit, ça pourrait toujours être plus grave et nous sommes malheureusement dans une société qui à tendance à dramatiser ce qui nous arrive au quotidien.

Relativiser, je pense que ça s’acquiert avec la maturité, en lisant et en se remettant en question. C’est cet été que je me suis sentie grandir de ce point de vue là. A la fin des vacances j’ai perdu bêtement une robe à laquelle je tenais beaucoup. Pendant une demi-heure je m’en suis voulue, j’ai pensé à tout ce que j’aurais du faire pour ne pas que ça arrive mais à un moment donné je me suis dit ça suffit. Tu en as tiré une leçon mais les regrets ne servent strictement à rien. C’était simple car ce n’était qu’une robe mais c’était déjà un cap de franchi. Cette phrase de Buddha m’est également venue en à l’esprit : « Ne t’enfouis pas dans le passé, ne rêve pas du futur. Focalise ton esprit sur le moment présent. » Vivre l’instant présent nous permet d’être pleinement heureux. Il faut savoir tourner la page tout en ayant appris.

Ce passage-ci m’a également beaucoup parlé : « Parce que, souvent, on suit les règles de conduite qui nous font penser que les évènements sont graves. » C’est un autre élément qui nous empêche d’être nous-mêmes et donc d’être heureux, de vivre pleinement. Ce sont ces conventions qui nous renferment dans un moule voulu par la société. Selon moi, l’exemple que nous devons suivre pour sortir un minimum de ces conventions, c’est l’enfant.

L’enfant, lui, est insouciant, il n’est pas renfermé dans ces conventions et c’est ce qui fait de lui un être VRAI. Il ne va pas s’empêcher de dire, de penser, d’agir réellement. Il n’y a que chez eux qu’on peut lire et connaitre leurs émotions, leurs caractères, leurs envies.

Le regard des autres comme tu l’abordes empêche l’humain d’agir comme il le voudrait et c’est bien triste. Parce que finalement le regard n’est qu’une peur qui, la plupart du temps, ne se justifie pas. On croit tout le temps que les gens vont nous juger mais ce n’est pas toujours le cas et même lorsque ça l’est, quelle importance si nous nous sentons heureux, wild and free comme tu l’écris.

J’ai eu l’occasion de constater à quel point les conventions affectent et ce, très tôt. J’étais à la mer avec ma cousine de 8 ans. Nous étions en short car nous n’avions pas notre maillot. Nous sommes allées jouer dans les vagues et sommes revenues assez trempées. Elle me disait « mais qu’est-ce que les gens vont penser, ils vont se moquer de moi ! ». Je lui ai demandé si elle s’était amusée, elle m’a répondu oui avec un grand sourire et je lui ai répondu : alors peu importe ! Ce sont des leçons à inculquer. C’est en étant vrai et en vivant pleinement que l’on pourra établir des relations solides. Il faut pouvoir retirer son masque et jouer son vrai rôle sur la scène devant les regards de tout un chacun. Mais ce n’est pas facile car dès l’enfance, on nous déconstruit notre personnalité. La reconstruire est beaucoup plus compliqué et pourtant il est tellement plus agréable de jouer masque retiré !

C’est grâce à des personnes comme toi qui ont beaucoup d’influence que le message pourra se transmettre, que les gens se sentiront mieux. Ca me fait tellement de bien de lire ce genre de réflexions réfléchies alors merci de partager tout cela avec ton public.

Pour en revenir à ton article, les photos vont super bien avec ce que tu dis. L’ensemble est encore une belle réussite. La lumière des photos est magnifique et tu as l’air si heureux, si libre et sauvage et puis si vrai, si bien dans ce que tu portes et en harmonie avec l’endroit. Vous avez d’ailleurs toujours l’art de dénicher les superbes coins ! Et sincèrement, ton look est juste top, j’adore ! Il y en a qui critiqueront mais grâce à toi il y en a d’autres qui OSERONT et ça, c’est déjà un combat gagné. On est toujours plus fort quand on est soi-même car il n’y a ni besoin de mentir aux autres ni à soi.

Merci encore Safia pour toutes ces bonnes ondes, cette chaleur, cette vivacité que tu dégages.
Merci de m’avoir emportée dans cet univers, dans la lecture et l’écriture d’un fait de la vie. Ca m’a fait un bien fou et un grand plaisir.

La photo avec la voiture en arrière-plan c’est une idée de génie ça rend vraiment super bien !

Bravo, je t’envoie d’énormes bisous de Belgique où nous attendons ton retour avec grande impatience ! J’espère que c’est prévu. 

Mon ordi qui me lâche, un nouveau chemisier taché, une ampoule cassée, c’est tout moi en ce moment et pourtant tout va bien ! Tu as raison, il ne faut pas s’arrêter à ces petites choses.
Je venais ici pour voir la référence de la jupe mais c’est raté ! Je retourne sur Instagram 🙂 Très joli article et très jolies photos au passage !

Ce monde manque cruellement de légéreté, voir les gens paniquer et s’énerver parce que le bus est en retard et que l’on risque de louper la correspondance que l’on avait prévu de prendre. Payer 30£ de plus que prévu, ça veut dire renoncer à la nouvelle robe que l’on voulait s’acheter, mais au finale dans toute cette histoire on aura beaucoup rient parce que ce bus en retard nous aura permis de rire en expliquant la situation à une dame dans la rue, ou à un monsieur avec qui on finira par discuter. Au final c’est ça le plus beau un échange un sourire.

Merci en tant qu’influenceuse de faire partager ça.

J’adore la personne que tu nous renvois à travers ton univers.